Auguste Bartholdi
Auguste Bartholdi est sans doute le plus illustre habitant de la ville de Colmar où son empreinte est encore très présente. Retour sur la vie et l’œuvre de cet artiste.
Enfance et débuts
Frédéric-Auguste Bartholdi est né à Colmar le 2 août 1834 dans une famille très aisée. Il déménage à Paris après la mort prématurée de son père, mais séjourne très régulièrement à Colmar dans sa maison natale. Il bénéficie d’une éducation soignée très tôt tournée vers les arts. Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Louis-Le-Grand il entame sa formation de sculpteur à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts. Après l’obtention de son diplôme, sa mère lui achète un atelier, rue Vavin, il l’occupera pendant près de 40 ans. Il réalise son premier chef d’œuvre : la statue du Général Rapp en 1856, grâce à une commande de la ville de Colmar. Commence alors pour lui, une brillante carrière émaillée de nombreuses œuvres : statue de l’amiral Bruat, de Champollion, …
La Liberté éclairant le monde…
La Statue de la Liberté est assurément l’œuvre de sa vie, près de 20 années de travail. C’est en 1865, que Auguste Bartholdi se voit confier la réalisation d’une statue représentant l’amitié entre la France et les États-Unis. Ce projet prendra d’autant plus d’importance pour lui que très marqué par la guerre de 1870 et l’annexion de l’Alsace-Lorraine, il lui tient à cœur de représenter les valeurs de la liberté. Son inauguration le 22 octobre 1886, marquera un sommet dans sa carrière.
Une carrière féconde
Reconnu internationalement, il continue à créer des œuvres monumentales jusqu’à la fin de sa vie : le Lion de Belfort, le monument la fontaine de la place des Terreaux (Lyon, 1892), la statue de Christophe Colomb (Exposition universelle de Chicago, 1893), la Suisse secourant Strasbourg ou encore en 1903 le monument à la gloire de Vercingétorix, à Clermont-Ferrand.
Auguste Bartholdi s’éteint en octobre 1904 à Paris, il est enterré au cimetière de Montparnasse. Il laisse derrière lui de nombreuses œuvres que l’on peut toujours admirer notamment en se promenant dans Colmar.
Sa maison natale est transformée en musée dès 1922 grâce au don de son épouse Jeanne-Emilie. La visite du musée vous permet de découvrir un Bartholdi plus intime et de nombreuses œuvres dont notamment la première ébauche de la Liberté éclairant le monde.